Article rédigé en février 2021
Le groupe Devillé profite d’un positionnement européen dans l’industrie automobile et devient un acteur global offrant des solutions mondiales.
Précurseur, le groupe Devillé a créé une société en Pologne en 2000. Une nouvelle implantation en République Tchèque a ensuite intégré le groupe en 2014. Ce positionnement a soutenu son développement en offrant des solutions à ses clients sur l’ensemble du territoire européen.
« La mondialisation pose désormais la question de son implantation. Ses clients recherchent dorénavant des fournisseurs capables de les accompagner en Europe mais également sur les deux autres régions significatives du paysage automobile mondial : l’Asie et les Amériques », annonce Eric Legrand, directeur commercial du groupe.
En parallèle, l’industrie s’est engagée dans un processus de transformation majeur sous l’impulsion de l’évolution des règles environnementales, de l’électrification des véhicules, sur l’émergence du véhicule autonome. L’industrie automobile a vu son marche se réduire de 25% en 2020 et il acquis que le marché européen offrira moins de perspectives de croissance à l’avenir.
Zéro Défaut.
L’enjeu pour le Groupe Devillé consiste à investir en se positionnant sur les produits innovants de cette transformation et à se positionner à l’international, en Asie et aux Amériques, pour capter de la croissance et des opportunités. Par son aptitude future à répondre globalement à ses clients, Devillé ASC consolide la position du site de Baugé qui soutient l’ensemble des usines du groupe dans leur développement. Il apporte des solutions d’industrialisation laissant une part importante à l’automatisation, gage de compétitivité, et visant l’atteinte du Zéro Défaut attendu sur les fonctions de sécurité, le cœur de son activité.

Cédric Picard, directeur général de Devillé ASC.
« Nous allons continuer à investir sur notre site de Baugé sur de nouvelles technologies et de nouveaux procédés de fabrication. Une fois mis au point, ils seront déployés sur l’ensemble de nos sites. Ainsi, nous investissons plus de 2M€ par an à Baugé ».
« Une activité boostée par le groupe Renault »

Dans le cadre de son développement, Devillé SA a lancé un vaste projet d’extension de bâtiments, route de La Flèche. Patrick Fournier, directeur d’usine de Baugé, nous en explique les raisons.
Pourquoi construire un nouveau bâtiment à Baugé ?
« L’évolution rapide de la réglementation, liée notamment aux contraintes environnementales accrues, se traduit par une électrification croissante des véhicules. Sur cette typologie de produits, Devillé a augmenté son activité avec le groupe Renault.
Longtemps spécialiste des pièces de sécurité, Deville devient aussi un acteur majeur dans les pièces liées à
l’électrification des véhicules et accompagne Renault dans sa transition vers les motorisations hybrides et
électriques. Les produits de cette gamme sont d’une taille plus importante que les produits historiques
de Devillé, nécessitant plus de volume pour entreposer les pièces en attente de livraison. Les exigences en matière de flux logistique pour un constructeur
automobile nous conduisent à une organisation différente, nécessitant plus d’espaces pour les préparations de commande ».
Pour quel but et quel usage ?
« Les espaces créés avec la construction de ce bâtiment, serviront donc à augmenter notre capacité de stockage
de produits finis ainsi que l’espace nécessaire à la préparation de commande avant expédition.
Ce faisant nous libérons des m² dans les bâtiments existants, qui seront essentiels pour accueillir les nouvelles lignes de fabrication dans le but d’assurer la pérennité de l’activité de Devillé ASC à Baugé-en-Anjou. Nous créons aussi deux quais de chargement supplémentaires et organisons l’arrivée des camions avec un espace de stationnement ».
A combien s’élève l’investissement pour sa construction ?
« L’estimation à ce jour se situe autour de 1,3 M€. Nous tenons d’ailleurs à remercier la Communauté de communes Baugeois-Vallée sans laquelle ce projet n’aurait jamais vu le jour ».
900 emplois
900 personnes travaillent pour le groupe Devillé dont 500 sur le site de Baugé. Elles sont affectées sur deux sites de production et sur le centre de recherche et développement. Dans ce dernier, ils sont en charge de la conception de nouveaux produits, des process et de la gestion de projets.
100 M €
Le chiffre d’affaires de Devillé s’élève à environ 100 millions d’€. « Plus de la moitié est réalisé à Baugé et plus d’un 1/3 sur nos sites internationaux», annonce Cédric Picard, directeur général général.
Une démarche qualité et d’amélioration des conditions de travail
«En 2004, Devillé s’est lancée dans une démarche d’amélioration continue. Tout en améliorant la sécurité et les conditions de travail de ses salariés et en assurant la qualité des produits livrés à ses clients», annonce Hervé Vimond, directeur qualité chez Devillé. Cette démarche consiste à utiliser au mieux l’ensemble des ressources dont dispose l’entreprise pour être le plus efficace possible. Cela lui permet de proposer à ses clients des produits de qualité à des prix compétitifs et contribue à son développement et à sa
pérennisation. «En 2020, devant des exigences croissantes de l’écosystème (clients, utilisateurs, démarche écologique…), Devillé renforce cette démarche, visant l’excellence», ajoute le directeur qualité. Tout commence par un état d’esprit : ne pas accepter de produire de défauts et réagir aux situations anormales. Pour cela, il faut un environnement propice à travailler dans de bonnes conditions. «Et se dire que l’amélioration est sans fin et que chaque problème est une opportunité de faire mieux !» conclut Hervé Vimond.